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Le déploiement de la 5G pourrait produire des économies d’énergie d’ici 2023

On connaissait déjà l’impact technologique de la 5G, surtout pour les entreprises. Une étude de l’ARCEP vient désormais de révéler que le déploiement de ce réseau pourrait entrainer des gains en efficacité énergétique, surtout dans les zones les plus densément peuplées de France.

Quand le progrès technologique rencontre le développement durable, c’est toujours une bonne nouvelle pour la planète et pour l’économie mondiale. En 2021, plusieurs études faisaient déjà état de l’aspect écoresponsable de la fibre optique. En privilégiant le silicium au cuivre, la fibre optique peut en effet se targuer d’avoir un impact écologique plus faible en consommant moins d’énergie tout en garantissant une plus grande durabilité. La performance s’accorde alors avec le respect de l’environnement.

Le 14 janvier, dans la continuité des travaux engagés en 2020 dans le cadre de sa plateforme de travail « Pour un numérique soutenable », l’Arcep a publié les résultats d’une étude permettant d’une part d’éclairer le débat sur la consommation énergétique de la 5G.

Une comparaison 4G vs 5G

D’après les chiffres de cette étude réalisée par un comité d’experts techniques sur les réseaux mobiles, le déploiement de la 5G est susceptible de générer des gains en efficacité énergétique effectifs dans les zones plus densément peuplées à partir de 2023 et manifestes à horizon 2028. Ces gains devraient être en revanche plus modestes dans les zones moins denses.

Pour obtenir ce résultat, l’étude a évalué, a tendance de consommation identique, l’impact énergétique « de l’introduction de la 5G en bande 3.5GHz, en comparant deux scenarii : un réseau de 4G seul, et un réseau combinant 4G et déploiement de la 5G ».

De cette comparaison, il ressort que si le déploiement de la 5G produit dans un premier temps une augmentation de la consommation énergétique, cette dernière se compenserait largement par la suite. En effet, ce déploiement permettrait de réaliser d’importantes économies en matière d’énergie et une grosse réduction d’émission des gaz à effet de serre par rapport à un scénario de densification des réseaux mobile privilégiant uniquement la 4G. Ces économies pourraient être constatées dès 2023 dans les zones très denses et dans toutes les zones à l’horizon 2028.

Des prédictions énergétiques plus qu’encourageantes

Cette économie d’énergie pourrait d’ailleurs se révéler supérieure dans les faits, en prenant en compte d’éventuelles mesures pour maitriser la consommation énergétique de la part des opérateurs ou des autorités officielles.

Dans tous les cas, dans la mesure ou le réseau mobile continue à s’étendre pour couvrir un maximum de population, le déploiement de la 5G semble présenter un véritable avantage écologique par rapport à une extension et densification du réseau 4G.

Cette étude prend comme hypothèse « une croissance tendancielle de la consommation des données mobiles de 30% par an ». S’il faut donc rester prudent quant au niveau estimé de la qualité de cet impact énergétique, ces premiers résultats sont particulièrement encourageants. La 5G continue de convaincre de plus en plus de particuliers et également d’entreprises.

Pour ces dernières la cinquième génération d’internet mobile se révèle un vrai terrain d’opportunités économiques en plus de se présenter comme une solution écologique pertinente. En particulier dans le cas des forfaits haute fréquence comme ceux proposés par la gamme Nomadeo Star + de Paritel. Après une première année plutôt positive pour l’adoption de la 5G, ce réseau doit encore se développer pour confirmer son impact sur le monde de l’entreprise. Il semble en tout cas déjà avoir convaincu une partie des experts dans son rapport à l’environnement et balayé une partie des doutes énoncés lors des premières réactions liées à son déploiement.