L’entreprenariat est un enjeu majeur et la création d’entreprise attire de plus en plus de français, notamment les jeunes.

Aujourd’hui, le territoire français compte plus de 3 800 000 entreprises, dont plus de 99% appartiennent à la catégorie des PME et TPE.

La loi de modernisation de l’économie (LME) a introduit en 2008 une définition de l’entreprise selon plusieurs critères afin de mieux étudier le tissu productif.

Cependant, l’on a tendance à confondre la TPE de la PME, ce sont pourtant deux notions différentes. L’Union Européenne définit en effet les entreprises selon leur taille et la nature des relations entretenues avec d’autres entreprises.

En France, cette définition est traduite dans le décret n° 2008-1354 du 18 décembre 2008 qui décrit l’entreprise comme “la plus petite combinaison d’unités légales qui constitue une unité organisationnelle de production de biens et de services jouissant d’une certaine autonomie de décision, notamment pour l’affectation de ses ressources courantes.”

Voici les particularités de ces deux catégories qui occupent le panorama économique français.

Les Très Petites Entreprises (TPE)

Selon la définition européenne et française, les TPE sont une catégorie d’entreprise à part entière mais qui est incluse dans celle des PME.

Elles représentent à elles seules 96% du total des entreprises en France. Le Décret n° 2008-1354 caractérise les TPE comme des entreprises :

  • Employant moins de 10 personnes.
  • Ayant un chiffre d’affaire (CA) annuel ne dépassant pas 2 millions d’euros.

Depuis 2008, “micro entreprise” (MIC) est le terme officiel utilisé pour désigner cette catégorie d’entreprise.

A ne pas confondre avec la micro-entreprise, qui désigne le régime fiscal des micro-entrepreneurs qui sont également comptabilisés parmi les TPE.

Ces derniers représentent environ un tiers des TPE et bénéficient de formalités comptables et fiscales allégées.

Mais les TPE sont en majorité des entreprises individuelles car la majeure partie (76%) ne compte aucun salarié.

96% du total des entreprises françaises sont des TPE.

Dans le domaine de l’emploi, les TPE comptent 2,4 millions de salariés et occupent 20% du total des salariés en ETP (Equivalent Temps Plein). Selon l’INSEE, les activités sont généralement tournées vers l’économie locale et s’adressent à un marché de proximité.

Les TPE couvrent une grande diversité de métiers impliquant une dispersion des revenus importante mais elles exercent majoritairement dans des secteurs comme :

  • Le commerce.
  • Les services aux entreprises.
  • L’enseignement, la santé et l’action sociale.

Les Petites et Moyennes Entreprises (PME)

La majorité des entreprises françaises appartiennent à la catégorie des Petites et Moyennes Entreprises (TPE incluses).

Hors micro entreprises, la catégorie des PME compte environ 140 000 structures qui sont définies légalement de la manière suivante :

  • Elles emploient moins de 250 salariés
  • Elles ont un CA annuel inférieur à 50 millions d’euros ou un total de bilan inférieur ou égal à 43 millions d’euros.

Les PME non micro entreprises emploient environ 4 millions de salariés, ce qui représente 28% du total des ETP. Elles occupent en moyenne 27 salariés ETP mais plus de la moitié ont moins de 20 ETP.

Les TPE/PME réalisent chaque année 36% du chiffre d’affaire global des entreprises françaises.

Ainsi, les secteurs d’activités ou l’on trouve le plus de PME sont :

  • Le commerce, les transports, les hébergements et la restauration.
  • L’industrie (notamment textile, bois, imprimerie, fabrication de produits métalliques, industries extractives…).
  • Les activités spécialisées, scientifiques et techniques, les services administratifs et de soutien.
  • La construction.

A noter : Les PME peuvent aussi être caractérisées par le terme PMI (Petites et Moyennes Industries) dans certains cas.

 

Les TPE et PME sont les catégories d’entreprises les plus courantes en France. Elles réalisent à elles seules plus du tiers du chiffre d’affaire des entreprises françaises. Elles partagent une caractéristique commune qui est la centralisation de la gestion.

Combinée avec des ressources humaines réduites, ces structures sont beaucoup plus flexibles et compétitives que les grandes entreprises (GE) et les entreprises de taille intermédiaire (ETI).