Dans 10 ans, on estime à plus de 25 milliards le nombre d’appareils connectés (machines, drones, véhicules, vidéosurveillance, etc.). Et les entreprises sont en première ligne car l’IoT va rapidement devenir le principal vecteur de croissance et d’emploi : agriculture, automobile, santé, transport, sans parler des villes intelligentes ou de la domotique.
Tout ça, c’est génial, mais le problème, c’est que pour le moment, on nage en plein inconnu. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’on ne connaît pas encore les réseaux par lesquels passeront les communications avec les objets connectés. Seront-ils suffisamment sécurisés, par exemple ? C’est la raison pour laquelle l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) a organisé le 7 novembre dernier, un colloque sur la régulation du marché de l’IoT, avec d’autres instances comme la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) et l’ANFR (Agence nationale des fréquences).
Les principaux enjeux de l’IoT ont été abordés dans ce colloque, notamment la nécessité d’aider les entreprises à connaître le marché (technologies, normes, acteurs) et à s’équiper avec des solutions fiables et accessibles (matériel, réseau, etc.). L’autre enjeu concerne évidemment les données. Eh oui, avec autant d’objets connectés, celles-ci vont encore se multiplier avec tous les risques que cela implique (vol, perte…). D’ailleurs, nous vous avions donné quelques astuces pour sécuriser vos données dans le cloud dans un précédent article. Néanmoins, il paraît indispensable de mettre en place une régulation à l’échelle européenne, voire même internationale, mais en même temps, il ne faut surtout pas brider ce marché très porteur pour les entreprises. L’idée est donc de développer une régulation pro-innovante qui soutienne les initiatives visant à protéger les données, tout en favorisant la recherche et la technologie. Quand on pense à l’affaire Yahoo!, on se dit que tout ça ne va pas être si simple…
Retrouvez l’intégralité du colloque en vidéo sur le site de l’Arcep :