logo paritel

L’impact positif de la 5G sur l’environnement mis en évidence dans un nouveau livre blanc

Dans la lignée d’un rapport publié récemment par l’ARCEP, le Comité Stratégique de Filière (CSF) « Infrastructures Numériques », copiloté par l’AFNUM et la Fédération Française des Télécoms vient de publier un livre blanc « 5G et environnement » qui confirme l’opportunité que peut représenter la 5G en termes de développement durable.

Avant le déploiement de la 5G, les plus sceptiques s’inquiétait des conséquences que pourrait avoir le développement de cette technologie sur l’environnement. De plus en plus d’études révèlent aujourd’hui que ce réseau ne constitue pas une menace pour la planète mais que son déploiement pourrait même permettre de réaliser des économies d’énergie et plus encore.

Une vision globale des conséquences du déploiement de la 5G

C’est dans ce contexte que le CSF « Infrastructures Numériques » a publié le 29 mars un livre blanc de plus de cinquante pages qui regroupe les résultats de nombreuses études françaises, européennes et internationales sur l’impact de la cinquième génération d’internet mobile sur l’environnement.

L’ensemble des études rassemblées « sur l’impact de l’introduction de la 5G sur les réseaux, montre que la 5G permet une réduction importante de la consommation énergétique des stations de base par rapport à la consommation en 4G et que cette baisse s’amplifie avec le temps. Selon une récente étude de l’Arcep, l’augmentation du réseau mobile par la 5G en complément de la 4G et en lieu de la 4G seule, permettra pour la période 2021-2028 dans les zones à fort besoin capacitaire une baisse cumulée des consommations énergétiques allant jusqu’à 10 fois la consommation électrique des stations de base durant l’année 2020. » explique le communiqué de presse du CSF.

Le déploiement de la 5G pourrait donc produire à long terme des économies d’énergie, mais également une baisse des émissions de gaz à effet de serre (GES). En 2021, on constate des émissions 2 fois inférieures celles de l’année 2020 dans les zones de faible densité et jusqu’à huit fois inférieur dans les zones très denses.

La 5G encourage le recours à des technologies peu énergivores

La 5G permet un débit très élevé, une faible latence et connectivité quasi limitée, surtout en haute fréquence. Ce gain technologique favorise le développement d’activité au tour de l’intelligence artificielle, la réalité virtuelle ou encore la réalité étendue. Selon la Commission Européenne, ces évolutions, couplées au calcul à haute performance et au  stockage centralisé des données, « pourraient permettre une réduction des émissions de GES égale à 7 fois les émissions générées par le secteur des TIC et une réduction des émissions mondiales pouvant aller jusqu’à 15 % » ajoute le CSF dans son communiqué.

Miser sur l’accélération de la transformation numérique des échanges et des télécommunications est une stratégie qui permet de maîtriser en partie les émissions de GES. En effet, « plusieurs études montrent depuis 2010 une stabilité des émissions carbone associées au numérique alors même que le trafic réseau est en croissance exponentielle. L’impact du numérique est estimé à 2% des émissions de GES mondiaux en prenant en compte les réseaux, les centres de données et les équipements des clients. » poursuit le CSF.

En plus de ces données, le livre blanc illustre son propos, plusieurs études au sein d’entreprises françaises comme la SNCF pour expliquer les retombées sociales et environnementales que permettent les différents usages professionnels de la 5G industrielle.

Ces enquêtes et études de cas amènent le CSF à conclure que « la 5G présente un indéniable potentiel de réduction de l’empreinte environnementale des réseaux et peut également, grâce à ses externalités positives, contribuer à réduire de manière significative l’empreinte environnementale d’autres secteurs. »